SOUL
SOUL has a video projection in the background, and a sound sculpture in the foreground. The sound sculpture is made of a record player that samples the voice of one of the best soul singer ever. This record player does not turn only a 7-inch record, but also a flute ensemble slowly rotating over a ventilator that plays the pipes in a ghostly melody.
The ensemble has its moving shadow cast on the screen, where an African string instrument comes and vanishes in a 3 min loop, backing the voice of one of the best blues singer ever. With its black and blue atmosphere the whole automatic orchestra pays homage to the Great Black Music.
En arrière-plan, une projection vidéo; au premier plan, une
sculpture sonore. La sculpture sonore est faite d’un tourne-disque dont le bras s’abaisse en rythme sur le sillon d’un 45 tours pour faire résonner la voix d’une des meilleures chanteuses de musique soul qui a jamais existé. Ce tourne-disque ne fait pas seulement tourner un disque, il fait aussi tourner un ensemble de flûtes disposées en cercle au-dessus d’une soufflerie qui joue les flûtes tour à tour au gré de leur rotation.
Cet ensemble fortement mélodique se détache en ombre chinoise
noire sur gris sur l’écran au lointain. Bientôt le fond gris se
transforme en une image vidéo noir et blanc d’une harpe-luth
africaine prise en gros plan, avec son chevalet anthropomorphe.
Les cordes pincées résonnent et accompagnent la voix de la plus
grande chanteuse de blues de tous les temps. Dans cette
atmosphère black and blue l’orchestre automatique tout entier rend
hommage à la Great Black Music, selon l’expression consacrée
par l’avant-garde de Chicago.
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